Oh , une rencontre [PV Maximiliam M. Keldermann]

par **Kaito Aoki** Sam 24 Nov - 19:17

Il était près de minuit sur la plage de l'île de Hoo , je n'étais pas sur la plage "principale " mais sur une plus petite , a l'Est de l'île , elle était très peu fréquentée , par rapport a sa grande soeur bondée de monde en journée , même l'hiver , il était très agréable d'y venir . Bref, ne nous perdons pas .Un petit vent frais se glissait sous les vêtements , bien vivifiant , et la lune se reflétait magnifiquement sur l'eau pure et bleutée environnant l'île . Nous enfermant ai-je envie de dire .
Le doux clapotis de l'eau calmait mes nerfs qui avaient étés mis a vif par cette dure journée de labeur . En effet le samedi je servais dans un bar assez réputé pour ses bagarres en pleine journée ...Dans des locaux miteux , dans un quartier malfamé ..Même cette île n'y échappait pas .
Quel bonheur d'être ici je pensais , je m'assis dans le sable et m'amusais avec les nuages , je les modelais , je m’entrainais avec toujours autant de plaisir . J'avais fermé les yeux et imaginais un chat , le chat dans Alice au pays des merveille , je l'avais réellement bien réalisé , je le faisais marcher dans le ciel en souriant comme un gosse . Aaaaaaaaaaaah...Comme j'aimais faire ça ..
J'avais déjà pensé que je pourrais transformer ces nuages en armes , mais je haïssais vraiment les armes , la violence et le bruit , je n'avais donc jamais tenté telle expérience.
Je créais maintenant une souris , et le chat d'Alice se transforma en Tom , poursuivant Jerry .
Voilà donc a quoi jouait Kaito Aoki lors de son temps libre pensais-je en riant ,si les gens savaient que derrière mon sérieux se cachait cela !
Je fis disparaitre mes œuvres . Je refermais ma veste et resserrais mon écharpes et a l'aide d'une pince a cheveux je dégagea mon front comme je le faisais lorsque j'étais seul , puis examina la mer , je la trouvais magnifique , et les particules de lumières qui s'y déposaient rendaient le spectacle d'autant plus agréable . Comme j'aimais ce doux paysage . Je sentais ma lourde journée de travail s'effacer peu à peu de mon esprit remplacée par ce calme profond .
Je continuais pas marche quand j’aperçus une silhouette assise non loin du rivage , une sorte de carnet a dessin de format A4 posé sur les genoux et un crayon a papier a la main qui dessinait sans doute le paysage du ciel nocturne . A cette pensée je levais les yeux vers le ciel . A part la lune et les nuages je n'avais pas vraiment regardé les étoiles , toute une constellation s'offrait a ma vue . Les lumières de la ville ne pourrissaient pas le ciel d'ici , et l'on avait donc un ciel parfait pour regardait les étoiles . Seuls quelques nuages empêchaient de bien voir , je les faisais tous partir rapidement ,a présent le ciel était dégagé .
Je sortis une cigarette de ma poche , je fumais rarement mais j'en avais envie ce soir , je la gardais entre les lèvres et m'approcha nonchalamment du personnage , les mains enfoncée dans les poches de mon jean .

"Hééé...Toi...Je peux voir?"

Je m'arrêtais a moins d'un mettre de la personne , sans bouger .

par **Maximiliam M. Keldermann** Sam 24 Nov - 20:27

Il s'était réveillé, en pleine nuit, avec une seule idée bloquée à l'intérieur du crâne. Dessiner. Il fallait qu'il dessine quelque chose, il en avait ressenti le besoin et en avait trop envie pour ne pas se satisfaire. Ce soir-là, il avait dormi dehors. Il aimait beaucoup dormir dehors, Maximiliam. Lorsque ses paupières s'ouvrirent, il savait que devant lui se dressait à nouveau ce monde cruel et sans limite, mais, cette nuit-là, il découvrit quelque chose qu'il n'avait jamais pensé dessiner. Une lumière aveuglante se trouvait devant lui, au beau milieu d'un paysage nocturne ponctué de petits points lumineux, qu'étaient les étoiles et les diverses constellations faisant face au jeune homme. C'était si beau à voir. Si étrange, qu'il aurait aimé en prendre une photo, en garder le souvenir à jamais. Se redressant sur le sable, il s'aperçut qu'il s'était endormi sur la plage, et que la marée haute allait arriver sur lui. Se relevant, il attrapa son carnet à dessin et ses vieux croquis chiffonnés sur lesquels on pouvait apercevoir des crabes, des étoiles de mer esquissées à la va-vite. De gros rochers se dressaient devant lui, comme une énorme falaise, pourtant basée sur le sable. Ils semblaient être des énormes coquillages, comme si, à leurs côtés, nous nous sentions minuscules et inexistants. Maximiliam aimait ce genre de sensation, cela lui avait donné encore plus envie de dessiner. Le clair de lune éclairait aussi bien que le Soleil en pleine journée, et le garçon n'avait même pas besoin d'une lampe pour pouvoir grimper sur les rochers gris. Il tentait de prendre appui comme il le pouvait, sentant que les roches étaient très glissantes. Il avait peut-être plu durant le début de la soirée, sans qu'il s'en rende compte, et elle avait mouillé les énormes pierres. Enfin arrivé au sommet des gros cailloux, il eut une vue splendide de cette Pleine Lune. Les nuages se déformaient sous ses yeux, dessinant des formes enfantines. On pouvait distinguer des coeurs, des formes, un dragon crachant du feu, des... Maximiliam se surprit à rêvasser, comme un enfant qu'il n'était plus, mais en profita pour préparer une nouvelle feuille blanche de son carnet de croquis. Plissant les yeux pour mieux voir les reflets, il fut transporté à l'intérieur de lui-même. Comme si, cette page blanche qui se dressait devant lui, n'attendait plus que son fusain se pose dessus et commence à créer quelque chose, à représenter ou à illustrer une émotion, un paysage, quelque chose d'abstrait ou plutôt de concret. Mais, dessiner la lune... Il ne comprenait pas pourquoi, mais cela semblait difficile pour lui. Comme s'il savait d'avance que jamais il ne pourrait y arriver. Comme à son habitude, il posa son fusain noir, dont on remarquait tout de suite qu'il avait déjà utilisé maintes fois au vu de son état, sur la feuille blanche, qui, elle, n'attendait plus que de devenir colorée. Des couleurs ? Maximiliam n'aimait pas peindre avec de la couleur, c'était comme s'il n'en avait jamais éprouvé le besoin. Comme seul outil de dessin, il disposait d'un simple fusain noir, qui laissait de superbes traces sur ses mains, pour indiquer qu'il était bien passé par ici. Lorsqu'il finissait un dessin, il regardait toujours les paumes de ses deux mains, comme pour se persuader lui-même, que, oui, c'était bien Maximiliam Keldermann qui avait dessiné ce qu'il voyait.
Il était donc temps de commencer ce nouveau dessin. Cette Lune. Ce paysage noir et sombre. Il allait très bien avec le fusain, alors le garçon aurait dû être heureux de peindre la nuit. Mais, comme il l'avait senti dès le départ, cela lui paraissait beaucoup trop dur. C'était comme si quelque chose d'important bloquait tout son corps, comme s'il était obligé de rester immobile. Comme s'il sentait... Oui, comme s'il sentait une présence. Et, lorsqu'il entendit cette voix, il ne sursauta même pas. Il l'avait déjà entendu.

- Hééé...Toi...Je peux voir?

Sans même se retourner, Maximiliam se leva simplement, au beau milieu des rochers, non sans essayer de ne pas glisser. Il n'avait envie de parler avec personne. Mais, cet homme. Il semblait vouloir voir son dessin, oui. Il était à un mètre de lui, à peine. C'était beaucoup trop près pour reculer, à présent. Arrêtant de réfléchir, le jeune homme sauta pour que ses genoux s'écrasent contre le sable froid et légèrement humide, sur le sol. Se tournant vers l'homme, il comprit qu'il était plus jeune que celui-ci.

- Hm, vous êtes... Heu, pardon.

Sursautant légèrement, il montra la page blanche, sans vie, sans rien, juste troublée par un petit coup de fusain ayant glissé lorsqu'il l'avait déposé momentanément sur la feuille. C'était tellement pathétique de montrer cela à un inconnu. Mais, Maximiliam le faisait simplement car on le lui avait demandé. Il le faisait pour qu'on le laisse tranquille, tout simplement.

par **Kaito Aoki** Mer 28 Nov - 16:13

Je le regardais descendre de son rocher , puis me tendre sa feuille afin que je voie son dessin , comme demandé . La feuille n'était pas vierge , certes , mais seul un léger trait causé par son fusain sûrement intentionnellement.Ou alors étais-ce une forme d'art ?
J'éclatais de rire avant de parler un peu essoufflé . Le bien que cet instant m'avait fait , rire quoi !

"Hey , je suis déçu...!" M'exclamais-je en le fixant .
Au vent ses pommettes s'étaient teintées de rose , et ses cheveux bougeaient lentement . Je n'avais pas encore pu cerner sa personnalité mais il n'avait pas l'air super sociable . C'était amusant . Je ne pus m'empêcher de souffler assez fort afin qu'il entende
"Ka-wa-ii!"
Je cherchais sans doute la bagarre , ou alors j'avais juste envie de jouer . Je ne réfléchis pas plus à mes intentions et attrapa rapidement l'ensemble de feuille avant de m'enfuir en courant , et mort de rire vers l'eau , je faillit glisser et me rabattis vers la plage , je ne souhaitais tout de même pas m'attirer les foudres de la haine !
Une fois assez loin je m'étirais , toujours en riant .
Je me dirigeais tranquillement vers les hautes falaises nous séparant de la civilisation Hooienne . Le vent qui s'engouffrait dans les grottes diffusait une légère mélodie qui accompagnait les vagues qui frappaient les rochers . Ce soir là s'était marrée montante .
J'avais couru très vite et je n'apercevais toujours pas le jeune homme , peut-être ne m'avait-il pas trouvé ?
Je me demandais quelle serait sa réaction , c'est vrai que de la part d'un inconnu ce que j'avais fait c'était louche , surtout étrange . Absorbé dans mes pensées je me pris à regarder la lune . Les nuages du ciel se mouvèrent sans que j'y fasse attention et formèrent le portrait du professeur d'astronomie de la fac . Ce cours m'ennuyait mais je ne pouvais m'empêcher de tout retenir mot pour mot . Je me répétais intérieurement ce que disait notre amoureux de l'espace "La Lune est l'unique satellite naturel connu de la Terre. Suivant la désignation systématique des satellites, la Lune est appelée Terre I4 , bien qu'en pratique cette forme soit très rarement utilisée. Elle est le cinquième plus grand satellite du Système solaire, avec un diamètre de 3 474 km. La distance moyenne séparant la Terre de la Lune est de 384 400 km.
À ce jour, la Lune est le seul astre non terrestre visité par l'Homme en personne. Le premier homme a y avoir marché est l'astronaute Neil Armstrong le 21 juillet 1969. Après lui, onze autres hommes ont foulé le sol de la Lune, tous membres du programme Apollo." Ensuite avait suivit 4 heure endormantes au possible de blabla passionné sur cet astre ...Ah oui ! Sinon , où en étais-je déjà moi ?
Je cherchais des yeux le garçon qui devait vouloir récupérer son bien .

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